Halluci-Non / cycle désobéissance

Et si on disait Non ? Et si on arrêtait d'obéir ? C'est bien beau comme idée, mais comment fait-on ? Commençons par chercher des réponses dans le cinéma. Dans la fiction, la figure de la/du rebelle est bien souvent présentée comme romantique, un idéal vers lequel tendre. Dès les débuts du cinéma, des films nous racontent la vie et mettent en exergue de grand.e.s rebelles, comme Jeanne d'Arc (1900) ou Robin des bois (1908). Mais au cinéma on n'a pas forcément besoin d'une grande cause pour désobéir : ce peut être pendant l'enfance, lorsqu'on se rebelle contre l'autorité et la violence des adultes ; ou plus tard, quand on décide de choisir une autre vie que celle qu'on nous destinait ; ou enfin à la mort, qu'on peut refuser d'accepter pour vivre à jamais. La désobéissance, c'est aussi ce qui permit au cinéma français de se réinventer en faisant fi des conventions pendant la Nouvelle Vague. En fait, le cinéma nous montre qu'il y a plein de façons de désobéir, et qu'il ne faut surtout pas arrêter d'essayer. Alors, qu'attendez-vous ?

Pour vous donner quelques idées, nous vous avons préparé une petite sélection de films de toute beauté. Nous aborderons beaucoup l’adolescence, période propice à la désobéissance, le temps d’un été dans le sud de la France (le 02/04), d’une fuite dans les bois de Nouvelle Zélande (le 26/02), ou d’un changement de vie dans la banlieue parisienne (le 14/05). Nous partirons aussi en guerre pour sauver l’environnement avec une femme de poigne (le 05/03), tout en voyant s’il est possible de lutter contre cet enfer administratif qui nous déshumanise (le 19/03). Le 16 Avril, nous projetterons un grand classique de la Nouvelle vague, avant de faire un tour à Nairobi sur les traces d’un jeune aspirant acteur qui n’arrive pas à trouver sa place (le 30/04).