Exposition : Yvan Vogt
Yvan Vogt est un personnage aux multiples facettes, animé et excessif. La beauté de son art réside dans son côté brut et mystérieux.
Plein de secrets, qu’il façonne un peu plus à chaque rencontre, volontiers sombre, dimension peut-être la plus méconnue chez lui, il possède une matière suffisante pour s’exprimer et nourrir ses sophismes. D’après Baudelaire, l’homme devrait posséder deux droits supplémentaires, en plus des droits fondamentaux : celui de se contredire et celui de s’en aller. Comme le poète, Yvan Vogt semble entretenir le paradoxe. Peut-être bien, malgré son amour immodéré de la nature, la considère-t-il d’ailleurs comme fondamentalement laide. La naissance de la beauté résultant du terreau sur lequel elle pousse.
Lucide ou naïf ? Mythomane inspiré, mathématicien génial refoulé, je-m’en-foutiste avare, hockeyeur surdoué, amateur de textes apocryphes, artiste chaotique ou expressionniste abstrait, n’est-il finalement pas l’incarnation parfaite de son époque et de sa région ? À la Johnny Rotten. En mode agricole. La sacralisation de la famille plutôt que sa destruction. Une grande escroquerie? Ou une fidélité dévouée, même si elle éclôt dans un maelström de contradictions. Situationniste involontaire, surréaliste déconnecté, dadaïste inconscient, anarchiste pop? Il doit totalement s’en foutre, j’en suis sûr. Mais peut-être pas, au fond.
Plein de secrets, qu’il façonne un peu plus à chaque rencontre, volontiers sombre, dimension peut-être la plus méconnue chez lui, il possède une matière suffisante pour s’exprimer et nourrir ses sophismes. D’après Baudelaire, l’homme devrait posséder deux droits supplémentaires, en plus des droits fondamentaux: celui de se contredire et celui de s’en aller. Comme le poète, Yvan semble entretenir le paradoxe. Peut-être bien, finalement, malgré son amour immodéré de la nature, la considère-t-il d’ailleurs comme fondamentalement laide. La naissance de la beauté résultant du terreau sur lequel elle pousse. C’est la mort qui nourrit la terre et la rend fertile.
Lucide ou naïf? Mythomane inspiré, mathématicien génial refoulé, je-m’en-foutiste avare, hockeyeur surdoué, amateur de textes apocryphes, artiste chaotique ou expressionniste abstrait, n’est-il finalement pas l’incarnation parfaite de son époque et de sa région? À la Johnny Rotten. En mode agricole. La sacralisation de la famille plutôt que sa destruction. Une grande escroquerie? Ou une fidélité dévouée, même si elle éclôt dans un maelström de contradictions. Situationniste involontaire, surréaliste déconnecté, dadaïste inconscient, anarchiste pop? Il doit totalement s’en foutre, j’en suis sûr. Mais peut-être pas, au fond.