Les 3 Ténors
Une comédie de Kenneth Ludwig, mise en scène de Jean-Gabriel Chobaz
Mais qui est Kenneth Ludwig ? Réponse : un dramaturge et metteur en scène américain dont les oeuvres ont été interprétées dans plus de 30 pays et dans plus de 20 langues ! On ne compte plus les prix qu’il a reçus. La Compagnie du Projecteur (Lausanne) empoigne l’un de ses grands succès : Les 3 Ténors. L’occasion d’accueillir pour la troisième fois au Théâtre du Jorat le metteur en scène Jean-Gabriel Chobaz et ses formidables comédiens après Huit femmes, de Robert Thomas (2015) et On purge bébé, de Georges Feydeau (2017).
L’histoire est tonitruante. Dans une suite de l’Hôtel Ritz à Paris, en 1936, le producteur Jean-Charles Camus et son assistant mettent la touche finale à ce qui s’annonce comme le concert du siècle. Mais réunir sur une même scène trois grands ténors n’est pas sans risques, d’autant que les chanteurs vedettes sont aussi caractériels que volages. Trois ténors, une épouse et une maîtresse : ça va chauffer et valser !Personne ou presque n’a oublié le concert mythique que Placido Domingo, José Carreras et Luciano Pavarotti ont donné à Rome en 1990. Kenneth Ludwig a imaginé une variation délirante de cette rencontre au sommet, où egos stratosphériques et vies dissolues s’entrechoquent dans un joyeux chaos. Écrite comme une partition de musique, la pièce est ponctuée de grands airs d’opéra tout en évoquant les comédies survoltées d’Eugène Labiche ou de Georges Feydeau. Une claque théâtrale roborative.