Exposition PHILIPPE FRETZ



FOREVER YOUNG Bonne nouvelle des particules élémentaires
Bonne nouvelle des particules élémentaires
Les fentes de Young désignent une expérience en physique, réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801, consistant à faire passer des photons par deux petits trous percés dans un plan opaque. Sur un écran disposé en face, on observe alors un motif de franges d’interférences propres à la superposition d’ondes. L’expérience met en évidence la double nature – particule/onde – de la lumière. Elle fut par la suite affinée par la physique quantique. On observe en effet les mêmes motifs d’interférence lorsqu’on fait l’expérience en faisant passer des éléctrons de n’importe quelle matière à travers un dispositif similaire, et ceci même si on les projette un à un. La matière, dans sa structure fondamentale résiste donc à la fragmentation et à la représentation d’un monde modélisable propre aux concepts et aux outils scientifiques. Autrement dit, la réalité est composée d’un tissu de relations qui surpasse en beauté et en complexité notre effort à la mesurer. Les répercussions d’une telle conclusion sont si belles que j’accueille cette expérience comme bonne nouvelle des particules élémentaires.
FOREVER YOUNG - Club d'Art Contemporain
Rue des Cotes-de-Montbenon 3
1000 Lausanne
Bonne nouvelle des particules élémentaires
Les fentes de Young désignent une expérience en physique, réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801, consistant à faire passer des photons par deux petits trous percés dans un plan opaque. Sur un écran disposé en face, on observe alors un motif de franges d’interférences propres à la superposition d’ondes. L’expérience met en évidence la double nature – particule/onde – de la lumière. Elle fut par la suite affinée par la physique quantique. On observe en effet les mêmes motifs d’interférence lorsqu’on fait l’expérience en faisant passer des éléctrons de n’importe quelle matière à travers un dispositif similaire, et ceci même si on les projette un à un. La matière, dans sa structure fondamentale résiste donc à la fragmentation et à la représentation d’un monde modélisable propre aux concepts et aux outils scientifiques. Autrement dit, la réalité est composée d’un tissu de relations qui surpasse en beauté et en complexité notre effort à la mesurer. Les répercussions d’une telle conclusion sont si belles que j’accueille cette expérience comme bonne nouvelle des particules élémentaires.
mardi au vendredi 13h30 à 18h . samedi 10h à 18h . sur RDV
Côtes-de-Montbenon 3 . Les Garages 7 Flon . CH-1003 Lausanne
info@cdac.ch +41 78 767 1976 www.cdac.ch