KOUDLAM — CAMILLA SPARKSSS
Après pas loin de huit années d’une trop longue absence, Koudlam nous fait l’honneur de passer aux Caves du Manoir pour son grand retour accompagné d’un nouvel album, Precipice Fantasy, aussi déroutant qu’on pouvait l’espérer.
KOUDLAM (FR)
Electro Pop Experimental
Après le succès de ses précédents opus et l’incontournable See You All qui en firent un héros de l’underground, Koudlam, rincé par des concerts vécus de manière trop intense, sort des radars plusieurs années.
Aujourd’hui il revient à la civilisation avec Precipice Fantasy, un opus encore une fois anormal. L’album est composé de 2 parties bien différentes qui sortiront séparément, avec un premier volet qui égrène 12 pépites comme autant de mutations flamboyantes et un second volet instrumental contemplatif à mi-chemin entre musique de yoga malaisante et transe des bas fonds de Kathmandu.
Inspiré par les histoires hallucinées des pionniers et des conquistadores des montagnes, l’artiste livre ici la bande-son des sommets et des précipices. Ou plutôt celle du chemin entre les deux, sinueux, vertigineux, toujours sur le fil de la lame.
Le premier extrait, My Church conte l’errance d’un type résolu à prendre un nouveau départ, mais sans savoir par où commencer. Un hymne pop auto-tuné comme seul Koudlam en a le secret, une somme d’émotions extrêmes mêlées et contradictoires.
CAMILLA SPARKSSS (CH)
Electro Punk Lo-fi
Née en aout 2012, Camilla Sparks est l’ego fantaisiste de Barbara Lehnhoff du groupe d’art punk suisse canadien Peter Kernel. Barbara est née à -27 Co le 17 décembre 1983 d’une mère suisse et d’un père allemand à Kenora (Ontario, Canada). Elle a grandi dans les réserves indiennes des Grands Lacs du nord-ouest de l’Ontario, au Canada. À l’époque, les radios diffusaient Michael Jackson, The Police, Bonnie Tyler, Culture Club et Sweet dreams d’Eurythmics. Une musique qui passait directement par le cordon ombilical. Chaud à l’intérieur et froid à l’extérieur. Camilla Sparksss a toujours préféré le son chaud d’un vinyle aux technologies numériques (« on ne sait jamais ce qui a été joué en direct ou non avec un ordinateur »). Sur scène, elle joue avec des platines et les samples qu’elle utilise proviennent de dubplates faits maison. Sa voix s’y joint ensuite pour créer des sons électriques orageux. Le résultat est aussi bien visuel que sensoriel : une véritable performance.