Top 5 des choses à savoir sur Halloween
Alors qu'est venu le temps de la désormais ancrée fête d'Halloween, TempsLibre vous propose d'en apprendre un peu plus sur les origines de la célébration, ses traditions, ses histoires et ses symboles, en 5 anecdotes pétrifiantes.
1 - Halloween vient d’une tradition celte : Samhain
Les origines d’Halloween viennent d’une ancienne fête celtique appelée Samain en vieil-irlandais (Samhain en irlandais moderne). Célébrée aux alentours du 1er novembre, Samain marquait la transition entre la saison claire et la saison sombre à venir.
Les Celtes pensaient que, durant la nuit de Samain, les frontières entre le monde des morts et des vivants étaient ouvertes. Les esprits pouvaient alors rendre visite aux vivants à ce moment-là.
Pour éloigner les fantômes , les Celtes enfilaient alors des costumes effrayants qui leur permettaient également de se fondre dans la masse. Ils déposaient aussi des pommes et des gâteaux à l'entrée du village pour apaiser les monstres. La fameuse chasse aux bonbons que l’on connaît tous représente donc l’héritage de ces offrandes.
Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle qu'Halloween devient la fête que l'on connaît aujourd'hui. Pour fuir la Grande famine en Irlande, les migrants Irlandais et écossais s'installent aux États-Unis et apportent avec eux leurs contes et leurs légendes.
2 - Le Jack O’Lantern
Le Jack O’Lantern est le nom anglophone de ce qui représente aujourd’hui le plus fort symbole d’Halloween, à savoir, la citrouille creusée en forme de visage effrayant, dans laquelle on vient placer une chandelle pour l’illuminer à la nuit tombée.
Connaissez-vous l’histoire derrière cette tradition ?
Le Jack O’Lantern vient d’un vieux conte irlandais qui raconte les aventures d'un ivrogne cruel et radin, nommé Stingy Jack (Jack l’Avare).
Selon le folklore, le Diable rejoint Stingy Jack dans un pub pour condamner le soulard à le suivre en Enfer. Stingy accepte à condition que le Prince des Ténèbres lui paie un dernier verre. Ce dernier se transforme alors en pièce de six pence.
Au lieu de régler la note, Jack l'Avare attrape le diable transformé en pièce de monnaie et le dépose dans sa poche. Au contact d'une croix en argent que l'ivrogne gardait dans son pantalon, le Diable ne peut plus sa forme d'origine. Jack promet alors de libérer le Diable à condition que celui-ci le laisse tranquille durant un certain nombre d'années.
Les années passent et le Diable décide de revenir. Le Malin demande à nouveau à l'ivrogne de le suivre. Celui-ci accepte uniquement si le Diable lui cueille une pomme sur un arbre. Encerclant le tronc avec plusieurs croix, Jack piège à nouveau son ennemi. Le Diable est libéré uniquement s'il accepte de laisser Jack tranquille à jamais.
Lorsque Jack vint à mourir, Dieu lui refuse l'entrée au paradis en raison de son ancienne vie dissolue. Ayant promis de ne jamais réclamer son âme, le Diable lui interdit également les Enfers.
Stingy Jack est alors renvoyé parcourir la terre. Pour l'aider, le Diable lui offre des braises issues de l'Enfer, qu'il met dans un navet pour faire office de torche. C’est ainsi que Stingy Jack devient Jack of the Lantern ou Jack O’Lantern, l'âme qui erre ne sachant pas où aller.
Basé sur ce mythe, les Irlandais ont introduit la tradition de sculpter des visages effrayants sur les navets, les betteraves et les pommes de terre pour effrayer Jack ou tout autre esprit de la nuit.
Vous savez maintenant que les lanternes d’Halloween ne sont pas censées être sculptées dans des citrouilles. Oups.
3 - Les origines du Trick-or-treat
Si aujourd’hui, frapper de porte en porte en criant « trick-or-treat » ou « des bonbons ou un sort » est une pratique amusante indissociable d’Halloween, il faut savoir qu’à l’origine, cette coutume n'était pas vraiment synonyme de divertissement.
Autrefois, en Irlande, les tricks-or-treaters avait pour tradition de sonner aux portes des plus riches pour demander du bois pour se chauffer, de la nourriture ou de l’argent.
Les familles aisées qui refusaient d'accorder une petite "friandise" (= treat) étaient sévèrement punies par un mauvais tour (trick = farce, sort). Cela s'illustrait souvent par des vols.
Aujourd’hui, la fameuse phrase "des bonbons ou un sort" n’est qu’une bonne excuse pour les enfants de récolter un maximum de bonbons.
4 - Les premiers costumes faits de peaux et d’os
Selon d’anciens registres romains, des tribus, qui se situeraient aujourd’hui en France ou en Allemagne, portaient des têtes et des peaux d’animaux pour se connecter avec l’esprit des morts. Cette tradition a perduré jusqu'aux célébrations plus modernes du Samhain, fête qui a inspiré notre Halloween actuel.
En ce jour des morts, certains se grimaient en mauvais esprit simplement en noircissant leur visage. Le chef des parades du Samhain portait un linge blanc et une tête de cheval en bois ou un crâne de cheval décoré.
5 - Pas de symboles au hasard…
Chats noirs, araignées et chauve-souris sont aujourd’hui des symboles indissociables d’Halloween.
Au Moyen-Age, ces animaux étaient considérés comme des objets familiers des sorcières, en plus d’être associés à la malchance.
Leur lien avec Halloween s'illustre notamment par l’ancien rituel Samhain, lors duquel un immense feu de joie était allumé. Ce dernier avait pour conséquences, de faire fuir les insectes et d’attirer les chauves-souris.
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