Pauline Boudry, Renate Lorenz (CH/DE) - No/t One
Inspirés par les écrits de Monique Wittig, les jouissances des Gayrillères vont de pair avec la mélancolie du backlash politique.
Rendus ultras visibles, les corps finissent par échapper à la vue.
Les Gayrillères, elles, apparaissent la nuit, dans les clubs désertés, lieux de drague, en marge d’une manifestation, ou encore dans les sous-sols d’un musée ; dans l’underground en somme.
Activée par la puissance imprévisible des corps ensemble, cette guerilla gay s’organise par toute une série de pas, à l’unisson, expérimentant des formes collectives.
Inspirés par les écrits de Monique Wittig, les jouissances des Gayrillères vont de pair avec la mélancolie du backlash politique: les corps emprisonnés, les cercles sans fin de la militarisation, la position sociale de la personne déviante.
Alors que les corps des performeur·se·xs sont toujours trop ou pas assez éclairé·e·xs, la lumière des costumes comme seule source d’éclairage de leur marche rappelle la notion du droit à l’opacité d’Édouard Glissant, le droit de disparaître, ou de contrôler sa propre visibilisation.
ARSENIC - Centre d'art scénique contemporain
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Rue de Genève 57
1004 Lausanne
TARIFS sauf mention spéciale
15.– Plein tarif
10.– AVS/AI/AC/RI, étudiant·e·x·s et apprenti·e·x·s
10.– Événements et formes courtes (tarif unique)
Les réservations se font sur le site. Il est également possible de réserver par téléphone au +41 21 625 11 36 (messagerie).