Charlotte peut-être

« Si tu penses que c’est si simple de voir un ami pleurer, si tu penses que Charlotte peut-être, c’est quatre nanas en jupes écossaises avec des couettes et si tu penses que c’est juste un groupe local… Alors viens ! »

Il y a d’abord eu Charlotte parfois. Le quatuor valaisan, hétéroclite, aux quatre albums et multiples concerts, un peu inclassable, ni rock, ni variété, tantôt drôle, festif ou plus grave fêtait l’année dernière son dixième anniversaire au TLH - Sierre.

Entre-temps, en 2011, Patrick Fellay, son chanteur et leader, décidait de s’affranchir en se lançant seul, peut-être parce que certaines de ses chansons ne trouvaient naturellement pas leur place dans Charlotte parfois. Ou peut-être pas… Des morceaux qu’il finit par enregistrer au Studio des Forces Motrices de Genève sous la houlette de l’ami David Weber. Un premier disque baptisé Ghost track et signé Charlotte peut-être. L’album d’une seule plume, homogène, plus sombre aussi, mystérieux.

Charlotte peut-être, la face sombre de Charlotte parfois ? Peut-être mais peut-être pas. Comme pour brouiller les pistes, Patrick Fellay conviait ses amis musiciens pour présenter l’album sur scène et entreprendre une tournée suisse-romande. Charlotte toujours.

En 2015, Patrick Fellay compose de nouvelles chansons, clair-obscur, électronique, que le quatuor se met à travailler et qu’ils présenteront sur la scène du TLH - Sierre lors d’une carte blanche. Olivier Grandjean s’est mis au synthétiseur, Nicolas Bourban abandonne la basse pour la guitare, Xavier Mollien prend les claviers et la batterie.