La femme échevelée
Quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
Textes de Solange Behoteguy
Mise en scène : Palina Eremina
Lumière : Adrien Laneau
Création musicale originale : Jean-Louis Déconfin
avec
Joanna Demaurex
Chloé Thébault
Eric Dalhen
Quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? »
Au-delà de l’exercice de diction, cette phrase est une question : quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
Méduse ou femme du monde, la question capillaire est toujours au cœur de la hiérarchie sociale. Les cheveux fascinent, envoûtent ou font peur. Excroissance précieuse ou appendice inutile, ils ornent ou défigurent une tête féminine.
Avec « la Femme échevelée », nous entrerons dans le sacro-saint de notre civilisation patriarcale, au cœur des images d’Épinal qui séparent ce qui est convenu de ce qui ne l’est pas. Il s’avère que même à l’époque de « tout est possible », le fameux « Allo ! » de Nabila porte sur les cheveux des filles. Un appel et un rappel à notre conscience que nous tenterons d’éveiller lors de cette création de la Compagnie Thalie.
En renversant les codes du masculin et du féminin, les actrices et les acteurs incarneront cinq portraits de femmes, croquées sur le vif et à vif. Des tondues de la Libération jusqu’au mariage forcé, nous suivrons le fil des cheveux tissé par Solange Behoteguy. Auteure d’origine bolivienne installée depuis des années à Ferney-Voltaire, Solange écrit des textes aussi divers que les articles de presse ou des romans policiers. Avec ces cinq monologues réunis dans une pièce, elle parcourt des époques et des pays avec des personnages qui s’expriment ouvertement et sans tabou. Sensibles et profonds, ces textes seront aussi un prétexte à jouer ensemble et à rendre ludiques et drôles les sujets graves.
Le tout accompagné par une création musicale originale de Jean-Louis Déconfin. Ainsi les monologues se transformeront en autant de polyphonies et de terrains de jeu partagés.
Quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? »
Au-delà de l’exercice de diction, cette phrase est une question : quel est ce pouvoir qu’ont les cheveux des femmes sur les esprits masculins ? Quelle est cette force incontrôlable et incontrôlée qu’il faut impérativement dompter, voiler ou du moins organiser, peigner ou ordonner.
Méduse ou femme du monde, la question capillaire est toujours au cœur de la hiérarchie sociale. Les cheveux fascinent, envoûtent ou font peur. Excroissance précieuse ou appendice inutile, ils ornent ou défigurent une tête féminine.
Avec « la Femme échevelée », nous entrerons dans le sacro-saint de notre civilisation patriarcale, au cœur des images d’Épinal qui séparent ce qui est convenu de ce qui ne l’est pas. Il s’avère que même à l’époque de « tout est possible », le fameux « Allo ! » de Nabila porte sur les cheveux des filles. Un appel et un rappel à notre conscience que nous tenterons d’éveiller lors de cette création de la Compagnie Thalie.
En renversant les codes du masculin et du féminin, les actrices et les acteurs incarneront cinq portraits de femmes, croquées sur le vif et à vif. Des tondues de la Libération jusqu’au mariage forcé, nous suivrons le fil des cheveux tissé par Solange Behoteguy. Auteure d’origine bolivienne installée depuis des années à Ferney-Voltaire, Solange écrit des textes aussi divers que les articles de presse ou des romans policiers. Avec ces cinq monologues réunis dans une pièce, elle parcourt des époques et des pays avec des personnages qui s’expriment ouvertement et sans tabou. Sensibles et profonds, ces textes seront aussi un prétexte à jouer ensemble et à rendre ludiques et drôles les sujets graves.
Le tout accompagné par une création musicale originale de Jean-Louis Déconfin. Ainsi les monologues se transformeront en autant de polyphonies et de terrains de jeu partagés.
Tarif normal: 15€
Tarif réduit: 10€
20h30, sauf dimanche 26 à 17h