Les rigoles
D’APRÈS LA BD DE BRECHT EVENS / CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE MATHIAS BROSSARD, ARTISTE ASSOCIÉ DU FAR° NYON / ACCUEIL
D’APRÈS LA BD DE BRECHT EVENS / CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE MATHIAS BROSSARD, ARTISTE ASSOCIÉ DU FAR° NYON / ACCUEIL -
La ville, la nuit, les rues désertes, le trafic qui se fait rare… Le silence accueille alors des créatures qui cherchent à déployer leurs ailes. Des interstices se créent entre nos activités du quotidien et les désirs qui n’ont pas leur place à la lumière du jour. Les bancs, les parcs, les voitures stationnées, permettent à ces rêves d’éclore puis de rebondir, transformés en geste d’affection, en voyage, en retrouvailles.
La ville couve les rêves, mais elle éloigne du vivant aussi. Comment peut-on l’aimer si on ne le connaît pas ? La jeunesse urbaine, abandonnée, construit son rapport au monde sans le connaître. Engloutie dans un bloc de béton, comment pouvoir encore s’émerveiller ?
Alors il faut partir, chercher un espace autre susceptible d'accueillir cette bande de joyeuses et joyeux noceur·euses : Jona, Rodolphe et Victoria. Jona, à la veille d’un déménagement, rencontre Buzz, un vieux camarade de cellule qui va lui rappeler un passé douloureux. Rodolphe est un ancien roi de la nuit. Dépressif, il retrouve son amie Jasmine auprès de qui il espère trouver un peu de réconfort. Victoria sort d’un séjour en clinique...
D’après le roman graphique éponyme de Brecht Evens, le spectacle du Collectif CCC nous fait découvrir la ville autrement. Nous allons explorer la frontière entre la ville et son ailleurs, créer de nouveaux usages à nos quartiers, à nos parcs, nous y raconter de nouvelles histoires. Un spectacle en déambulation donc : le public peut participer à la danse. Une danse durant laquelle l’environnement sort de sa toile de fond pour reprendre sa place centrale.
Les odeurs, les sons, la lumière, les matières, nos pas sur le goudron, le bruissement des feuilles, rythmeront et accompagneront l’expérience des personnages. Nous serons ensemble dans cette danse de l’espoir, qui se frayera un chemin dans les interstices que le béton offre parfois.
