LE MISANTHROPE
Une rencontre exceptionnelle entre cette oeuvre magistrale, d’une saisissante modernité, et la vision d’un maître, Peter Stein, au sommet de son art avec en tête de distribution un Lambert Wilson éblouissant.
Molière écrit Le Misanthrope sous-titré L’Atrabilaire amoureux avec l’énergie d’un être révolté. Une fougue contre la trahison, contre les gens de la cour qui font et défont les réputations. Il prouve ainsi que l’homme le plus vertueux n’est pas exempt de petites faiblesses. Une pièce décrite par ses contemporains comme «le portrait du siècle», un chef d’oeuvre. Faut-il fuir ce que l’on exècre et se retirer du monde ? Ou sommes-nous condamnés à composer avec nos semblables ?
Alceste, le misanthrope, aime Célimène qui aime la cour… Alceste est le plus loyal et le plus droit des hommes. Malheureusement il lui manque une vertu, l’indulgence pour la conduite des autres. Dans son rigorisme, il pousse la franchise jusqu’à la brutalité. D’un compliment banal, il ne voit qu’imposture, intérêt, trahison et fourberie.