«Tendre Adieu» – Escape to Exile II
Imaginé par Yehudi Menuhin en 1957, cet événement rassemble chaque année les passionnés de musique classique autour de 60 concerts, entre charme alpin et émotions partagées
Composée à la fin de sa vie, portée par l’élan d’une rencontre marquante avec le clarinettiste Richard Mühlfeld, l’œuvre pour clarinette de Johannes Brahms résonne comme un ultime souffle de tendresse. Son Trio en la mineur, écrit en 1891 à Bad Ischl, évoque les crépuscules : celui d’un homme, d’une œuvre, et d’un empire à bout de souffle.
Andreas Ottensamer, Sol Gabetta et Dejan Lazić inscrivent cette pièce au cœur d’un programme contrasté, entre exil et découverte. L’exil se décline dans deux œuvres solo signées Bartók et Weinberg, compositeurs de l’Est ballotés par les tragédies du XXe siècle. La découverte, elle, surgit là où on ne l’attend pas, avec un trio de Nino Rota – maître des musiques de Fellini – qui troque le cinéma pour la profondeur intimiste de la musique de chambre.
