La Pop italienne de la Renaissance à nos jours

Spectacle organisé dans le cadre du festival ArtDialog Sous la forme d’une émission de radio décalée en direct et en public, à la recherche de ce quelque chose qui fait le charme de la chanson italienne.

Toni Albano, guitariste bourré de charme, se présente dans un théâtre poussiéreux. Occupé à rédiger un livre sur la pop italienne, il souhaite consulter les archives. Il y surprend la ravissante concierge des lieux. Elle évoque le souvenir des merveilleuses émissions de radio en direct qu’un certain Bolomini, tragiquement disparu, animait magistralement dans ce théâtre. Mais son fantôme hante les lieux – et réapparaît soudain pour accomplir d’outre-tombe sa dernière émission : la Pop italienne de la Renaissance à nos jours… Là, tout de suite ! En l’absence d’artistes invités, les trois personnages se trouvent contraints d’interpréter eux-mêmes tous les titres de l’émission, de s’interviewer eux-mêmes, cherchant, au milieu des paillettes, la sincérité de la pop italienne, entre flash info et nouvelles du match…
La musique

La guitare, dans toute une série de déclinaisons, de la guitare romantique à la mandoline, jusqu’aux distorsions des guitares électriques, se prête particulièrement bien à la diversité des arrangements nécessaires à ce projet. Dans Les Villes invisibles, spectacle créé en 2018, le grand Francesco Biamonte et Antonio Albanese, de taille moyenne, ont commencé à travailler sur des arrangements qui faisaient dialoguer des périodes différentes. Dans La Pop italienne, il s’agit d’approfondir ce travail de jeu et d’adaptation en variant à la fois les styles de voix et l’instrumentation. On ne s’étonnera pas d’entendre, par exemple, une chanteuse de folk aux intonations rauques interprétant un lamento de Monteverdi accompagnée d’une guitare baroque. Afin de diversifier également l’orchestration et par goût du risque et du défi, tous les musiciens joueront également d’un autre instrument que le leur, et, chacun, à un moment ou un autre, jouera du maracas.

Mais qu’une chose soit bien claire : nous croyons vraiment à la beauté des chansons que nous présenterons.