La mort est-elle réellement un mal ? Ce qu'en pensent les philosophes
Cette conférence propose d'explorer les diverses positions philosophiques qui contestent l'idée que la mort soit un mal et que cette croyance est erronée. Ont-elles au moins un grain de vérité ?
Les êtres humains cherchent à donner un sens à leur vie en poursuivant des buts qu'ils jugent précieux. Quand ils y parviennent et, devenus âgés, jettent un regard rétrospectif sur leur passé, ils ressentent souvent le sentiment d'avoir réussi leur vie. Cependant, la mort met un terme à cette quête, ce qui en fait un échec et un mal redouté. C'est une conclusion apparemment inévitable, et pourtant, de nombreux philosophes s'y sont opposés, certains affirmant même que l'on peut réussir sa mort tout comme on réussit sa vie.
Les philosophes apprécient les paradoxes, et peut-être Épicure n'y a-t-il pas échappé. Cette thèse mérite néanmoins un examen approfondi. Lors de cet exposé, il vous est proposé de revenir sur les différentes positions philosophiques qui rejettent l'idée que la mort soit un mal et qui considèrent qu'il est erroné de le croire. Ces positions contiennent-elles au moins un grain de vérité susceptible de nous aider à envisager sereinement notre fin inéluctable ?
Bernard Baertschi, ancien enseignant en philosophie morale et bioéthique à la Faculté de médecine et au Département de philosophie de l’Université de Genève, est actuellement vice-président de la commission d’éthique de la recherche de cette université. En France, il est membre du Comité d’éthique de l'Inserm et de celui de la Maison des Sciences de l’Homme.
La mort est-elle réellement un mal ? Ce qu'en pensent les philisophes - Centre oecuménique de Vassin
Chemin de Vassin 12
1814 La Tour-de-Peilz
Les êtres humains cherchent à donner un sens à leur vie en poursuivant des buts auxquelles ils attribuent de la valeur. Quand ils y parviennent et que, devenus âgés, ils jettent un regard rétrospectif sur leur passé, ils ont le sentiment d'avoir réussi leur vie. Toutefois, la mort met forcément un terme à cette poursuite. Elle représente donc un échec et un mal que l'on craint à juste titre. C'est là une conclusion qui s'impose et pourtant, nombre de philosophes s'y sont refusé, certains affirmant même que l'on peut réussir sa mort et que cela n'est pas différent de réussir sa vie.
Les philosophes aiment les paradoxes et peut-être Épicure a-t-il succombé à ce travers. La thèse mérite toutefois un examen et, dans cet exposé, Il vous est proposé de revenir sur les différentes positions philosophiques qui contestent que la mort soit un mal et que c'est une erreur de le croire. Contiennent-elles au moins un grain de vérité qui peut nous aider lorsque nous envisageons notre inéluctable fin ?
Bernard Baertschi a enseigné la philosophie morale et la bioéthique à la Faculté de médecine et au Département de philosophie de l’Université de Genève. Il est actuellement vice-président de la commission d’éthique de la recherche de cette université. En France, il fait partie du Comité d’éthique de l'Inserm, ainsi que de celui de la Maison des Sciences de l’Homme.