CONFÉRENCE ET TABLE RONDE: COMMENT CONSTRUIRE DES ESPACES DE FÊTE “SAFE”

Qu’en est-il du harcèlement dans les clubs et autres lieux de fête ? Cet espace est-il aussi libéré et émancipateur ? Comment construire des espaces safe ? Venez débattre et discuter de ces questions.

Depuis quelques mois, la parole autour du harcèlement sexuel semble s’être quelque peu libérée, mais qu’en est-il du harcèlement dans les clubs et autres lieux de fête ? Ce milieu qui peut paraître, au premier abord, libéré, festif, ouvert et émancipateur peut pourtant, comme dans chaque structure de notre société, où la culture du viol occupe toujours une place prépondérante et où les notions de consentement et de respect sont loin d’être acquises par tous.tes, présenter son lot d’agressions, d'harcèlement et de non respect de l’intégrité de tous.tes.

Dès lors, comment construire des espaces de fête safe? Où chacun.une pourrait se sentir en sécurité et profiter d'instants hors du quotidien, de rencontres et de joie.

Pour en discuter, nous accueillerons

-       Alina Calmac, qui travaille depuis une dizaine d'années dans le milieu culturel et artistique, à Genève, principalement. Parmi ses engagements, l'on peut citer un travail nocturne auprès de lieux tels que L'Usine, La Gravière ou La Parfumerie, mais aussi au sein de nombreux festivals de films ou de musique de la région.

-       Solen Ferrandon Bescond, passée par le cursus études Genre de Lausanne en 2015, a réalisé un mémoire de sociologie, à Lyon dans le cadre d’un master en études Genre, sur la question des rapports de domination de genre dans les musiques électroniques de club. Elle travaille sur les stéréotypes entourant le rôle de D,J à l'occupation des espaces de danse, en passant par la répartition genrée et raciale des métiers des nuits de clubbing.