Bernard Lavilliers à Beausobre
Bernard Lavilliers sort son premier album en 1968. Depuis, ce poète autodidacte s’est nourri de ses voyages, toujours à l’affût des injustices sociales. En témoignent Les mains d’or (2001), en hommage aux travailleurs de la sidérurgie ou Croisières m
En cinquante ans de carrière, l’engagement de Bernard Lavilliers n’a jamais faibli. Bercé aux rythmiques du monde, au jazz portoricain et à la poésie, le chanteur sort un premier album en 1968, dans un climat de révolution. Depuis lors, ce poète autodidacte en perpétuel voyage s’est nourri des sons du monde entier, passant de la salsa à la samba, du reggae au rock, avec toujours en toile de fond le choix minutieux des mots. Derrière ses airs de rouleur de mécanique en blouson noir, cet amoureux de la langue française et fervent défenseur d’une justice sociale n’a jamais baissé la garde. En 2001, il livrait « Les mains d’or », un hymne aux travailleurs de la sidérurgie d’une France abandonnée. Ou encore « Croisières méditerranéennes » en 2017, soit la dénonciation de la réalité des migrants que l’Europe occulte. Oui, Bernard Lavilliers est toujours sur le pont, avec la force de ses mots, ses vingt-deux albums, ses convictions et ses rythmes plus ou moins chaloupés.
Bernard Lavilliers à Beausobre - Théâtre de Beausobre
Salle Principale
Av. Vertou 2
1110 Morges
Ouverture des portes : 18h30
Concert : 20h00