Art et littérature
Table ronde modérée par Federica Chiocchetti, directrice du MBAL, en présence des artistes de l'exposition Le plaisir du texte. Entrée libre.
À propos de l'exposition Le plaisir du texte :
Le MBAL est ravi de présenter l'exposition collective Le plaisir du texte qui, face au flux continu des images dans notre quotidien, célèbre la force des mots dans l'art à travers les travaux de plus de trente artiste-x-s suisses et internationaux ales.x.
Inspiré du livre éponyme de Roland Barthes (1973), le parcours debute au 3e étage avec la bibliothèque imaginaire de Lutz & Guggisberg et le livre de Vieceli & Cremers, qui invitent à explorer le côté fantomatique du plaisir de lire.
L'énigme de la pensée des lecteur-ice-x-s est au cœur des chefs-d'œuvre de la collection du MBAL, présentés au 2e étage. Ils dialoguent avec des objets de l'histoire locale et des projets d'artiste-x's contemporain-e-x-s invité-e-x-s, comme les liseuses de la collection photographique de Sara Knelman, les fragments de la vidéo de Melissa Catanese et les personnages des Simpson en train de lire, rassemblés par Olivier Lebrun dans son livre d'artiste.
Jo Spence lisant, hilare et perplexe, les théories problématiques de Freud et l'illustration de Pierre Bonnard représentant une femme en train d'écrire marquent la transition vers une graduelle invasion verbale de l'image où le texte devient un acte performatif de libération. Le poème s'affranchit des conventions dans la salle dédiée aux femmes de la poésie concrète et visuelle, conçue avec Alex Balgiu.
Nous découvrons ensuite le plaisir de l'algorithme qui s'invite dans le leporello de Nelis Franken, alors que les slogans et les mots dans l'espace urbain habitent les réflexions de Nora Turato et Luca Massaro au 1er étage.
Les sculptures de Philippe Decrauzat ponctuent l'exposition et toutes les salles du musée s'animent de ces jeux textuels, visuels et typographiques, investissant jusqu'à sa façade avec le projet combinatoire de Triin Tamm & Rollo Press. Les enfants s'expriment et réfléchissent avec les photographies d'Anne Turyn dans un espace conçu pour elleux.
Enfin avec le festival Alt +1000, nous explorons le plaisir de lire le paysage à travers le projet de Chloe Dewe Mathews sur les traces de Frankenstein en Suisse.