Au bout de la laisse
Dans cette création mêlant musique et théâtre de rue, une femme, un homme et un petit chien partagent la scène pour explorer les liens qui nous unissent aux autres, qu’ils soient humains ou non
À travers ce trio improbable, la pièce interroge comment la présence de l’autre peut nous transformer, nous toucher, ou parfois nous laisser indifférents.
Le spectacle joue avec les notions d’apprivoisement et de liberté. Le chien, figure centrale, devient tour à tour un miroir, un catalyseur ou un obstacle dans la dynamique des deux personnages. Il reflète les tensions entre nature et civilisation, indépendance et domestication, tout en questionnant ce que signifie "vivre ensemble".
Portée par une mise en scène légère et accessible, cette œuvre allie le théâtre de rue à des compositions musicales qui rythment l’interaction entre les trois protagonistes. Les dialogues, les silences et les mélodies tissent une réflexion poétique sur les liens affectifs et les frontières entre le sauvage et le domestique.
Un spectacle tout en subtilité qui invite à repenser nos relations, à explorer les zones d’influence mutuelle, et à s’interroger sur ce que nous partageons avec les êtres qui nous entourent.
"Les arbres sont au coeur de l’écologie, et ils doivent enfin être au coeur de la politique humaine. Tagore disait : Les arbres sont l’effort incessant de la terre pour s’adresser au ciel qui écoute. Mais les humains... les humains ! Les humains pourraient être ce ciel auquel la Terre essaie de s’adresser. "
L’Arbre-Monde, Richard Powers
Lieu à definir
Maison des Arts / Théâtre du Grütli
Foyer du Théâtre
Rue du Général Dufour 16
1204 Genève