Maya Bösch | Dans la solitude des champs de coton
La Bâtie-Festival de Genève présente deux mises en scène de l’un des plus beaux textes de Bernard-Marie Koltès, Dans la solitude des champs de coton, près de 40 ans après sa publication.
Deux hommes se rencontrent dans un lieu indéterminé, semblable à une ruelle baignée par la lumière vacillante des fenêtres environnantes. L'un est un dealer, possédant des marchandises mystérieuses qu'il garde secrètes ; l'autre est un acheteur dont le désir lui-même reste obscur. Ce qui les unit est l'ombre d'une transaction illicite, mais l'objet véritable reste voilé. Est-ce de la drogue, du sexe, ou peut-être même de l'amour ?
Entre désir et rejet, pouvoir et humiliation, les deux protagonistes s'affrontent dans un jeu de négociation où rien ne sera conclu. À travers cette confrontation, c'est toute la complexité humaine qui se dessine. Bernard-Marie Koltès dépeint avec brio cette danse verbale, oscillant entre réalisme et poésie, où chaque mot peut devenir une arme ou une caresse inattendue.
Maya Bösch | Dans la solitude des champs de coton - POCHE /GVE
Rue du Cheval-Blanc 7
1204 Genève
Deux hommes se rencontrent – se sont-ils trouvés par hasard, ou cherchés ? – dans un espace neutre – ou serait-ce une ruelle ? – sous une pénombre délimitée par la lumière électrique émanant de fenêtres, celles où habitent les gens – à moins que ce ne soit les animaux...
L’un est un dealer en possession de marchandises si mystérieuses qu’il refuse de les dévoiler ; l’autre, un acheteur avec un désir si secret qu’il l’ignore lui-même. Il est question de quelque chose d’illicite, soit – selon la définition qu’on prête à ce mot. S’agit-il de drogue, de sexe, voire même d’amour ? Ou attend-on, dans cette tension croissante, la confession de quelque chose de bien plus inavouable ? Un jeu de chat et de souris où se mêlent désir et rejet, pouvoir et humiliation, tandis que les deux hommes négocient un marché qui ne sera jamais conclu. Mais dans un monde régi par des catégories immuables, ce n'est rien de moins qui se dessine, au gré de leur conversation, que les contours de la complexité humaine. Bernard-Marie Koltès compose un jeu magistral d’esquives verbales, déployé sur un fil de rasoir entre réalisme et poésie, où une caresse menace de devenir un coup... Ou serait-ce le contraire ?
Plein tarif : CHF 30.- / Tarif réduit : CHF 20.- / Tarif spécial : CHF 15.- / Tarif festivalier·ère : CHF 8.-