Festival Archipel: Compagnie Bis - Mara Winter - Vanessa Rossetto - Sandra Boss - Jean-Baptiste Monnot - Vincent Thevenaz - Tetsuya Umeda - Kiko Esseiva
Du 4 au 13 avril, musique et art sonore se déclinent sous toutes leurs formes pour la 34ème édition du festival: concerts, installations sonores, performances, discussions, programmation familles.
● COMPAGNIE BIS - MARA WINTER - VANESSA ROSSETTO - SANDRA BOSS - JEAN-BAPTISTE MONNOT - VINCENT THEVENAZ - TETSUYA UMEDA - KIKO ESSEIVA - ENSEMBLE DE MUSIQUE DE CHAMBRE DE LA HEM GENEVE & IYCA TICINO - ELEVES DU CONSERVATOIRE POPULAIRE - ETUDIANT-EX-S DE LA HEM ●
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12h30 – Salon d'écoute / partage d'écoute
Vanessa Rossetto
Tous les jours à midi trente, un·x·e artiste du festival nous fait découvrir les musiques importantes, qui jalonnent sa vie, au rythme des rencontres et des découvertes. Adepte et passionnée de field recording et d’enregistrements d’environnements immédiats – comme elle le dit elle-même – Vanessa Rossetto est dans l’acousmonium Archipel comme chez elle. Diffusions acousmatiques et perles rares assurées.
Gratuit
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14h - Salle de jeux / concert, familles
Minuscule #4 : Compagnie Bis : Allumettes
Avec Allumettes, la compagnie Bis propose un travail autour de la perception multisensorielle du son et de la musique chez les 0-4 ans. Loin de ne considérer l’ouïe et l’audition comme unique canal d’écoute, l’équipe emmène les enfants sur un chemin poétique de découverte et d’exploration. Un projet qui offre la possibilité à toutes et tous de plonger sans appréhension dans une expérience collective.
Gratuit sur réservation
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14h – Grande salle / concert
IYCA Ticino rencontre la HEM
Oeuvres de Raphaël Belfiore, Imsu Choi, Aregnaz Martirosyan, Joohyun Parc, Polina Pohozha, Emre Şener
Dans les Centovalli, au Tessin, se retrouvent chaque année en été des jeunes compositeur·x·ices du monde entier. Dans ces sessions, organisées par le compositeur Oscar Bianchi, leurs œuvres sont interprétées par des ensembles internationaux. Archipel en a sélectionné six et les fait découvrir au public à Genève, cette fois-ci jouées par des étudiant·x·es de la Haute école de musique de Genève.
Gratuit
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16h – Salle de jeux / concert, familles
Majuscule #3 : John Cage, Steve Reich
Etudiant-x-es de percussion de la HEM
Des boîtes de conserves comme instruments ! Écrite il y a plus de 80 ans, l’œuvre de John Cage reste un magnifique hommage à la percussion et offre aux oreilles de tous âges un temps musical ludique et pourtant fort sérieux. Steve Reich, lui, s’amuse à écrire une pièce qui ne nécessite que des mains...qui applaudissent.
Gratuit
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17h– Salon d'écoute / concert, acousmonium
Composer pour l'acousmonium : élèves du conservatoire populaire
La transmission et la collaboration est le moteur de ce projet, reproduit cette année encore. Archipel et l’équipe de l’AMEG invitent des élèves du Conservatoire populaire, pour leur faire découvrir ce qu’est un acousmonium, comment l’utiliser et comment diffuser leur musique dans les dizaines de haut-parleurs disposés dans l’espace.
Gratuit
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18h– Foyer du 1er / concert
Mara Winter : Ringing Dust
Une compositrice et musicienne qui a un goût immodéré pour l’écoute du son, du son pour lui-même, pour ses capacités à nous émouvoir dans sa simplicité et sa fragilité. Flûtes, cornemuses et harmonicas sont ici convoqué, rentrant en résonance entre eux et avec le public. Le temps est ici quasiment absent et les notes longues font aussi place au silence. L’expérience sensible de la musique de Mara Winter touche au plus profond de nous et nous projette dans un monde fait de partage et d’échange.
5.- / 10.- / 20.- / Tarif à choix
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20h– Grande salle / concert
L'orgue du Voyage #2 : Sandra Boss, Jean-Baptise Monnot, Vincent Thévenaz
L’orgue revient ici et déploie ses sonorités enveloppantes sous les doigts de trois organistes. Une première partie explore le répertoire ancien et contemporain, avec des écritures et des techniques qui font apparaître la palette large des sonorités de l’instrument et le caractère incroyablement expérimental que peut prendre l’instrument. La deuxième partie, avec Sandra Boss, se concentre sur une approche ouverte, sans écriture fixée et loin du répertoire. Sa technique et son approche, résolument minimale et contemplative, permet une immersion sonore, parfois méditative, parfois plus rythmée, à la recherche de battements et de pulsation intrinsèque au son lui-même.
5.- / 10.- / 20.- / Tarif à choix
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22h– Salle des pas perdus / performance
Tetsuya Umeda : Narikama
Tetsuya Umeda conçoit ses performances à partir d’objets et produits quotidiens et crée ici un parcours jalonné de dispositifs sonores. Influencé par l'idée de « Narikama », un ancien rituel japonais pratiqué depuis deux-mille ans, il installe par exemple un cylindre qui produit un son d'une beauté inattendue grâce à un procédé particulièrement simple : verser de l'eau à l'intérieur, la porter à ébullition, puis y placer une poignée de riz cru. À partir de cette séquence il multiplie les expériences – quasi culinaires – pour générer un récit chimique, alchimique et surtout poétique. Calme et concentré, préférant la lenteur, il nous fait rentrer dans un espace qui s’emplit de fumée, vapeur d’eau et volutes de glace carbonique.
5.- / 10.- / 20.- / Tarif à choix
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22h30– Salon d'écoute / concert, acousmonium
Kiko Esseiva : Fragments archéologiques en Cicardie
La démarche de travail du compositeur est artisanale, expérimentale et liée à une expérience : chaque œuvre est le résultat d'un long processus mêlant enregistrements de terrain et invention de nouveaux dispositifs électroacoustiques et mécaniques. Avec des éléments enregistrés, combinés et diffusés sur l’orchestre des haut-parleurs, la complexité du dispositif tend à s'effacer, au profit d'une expérience du souvenir. Kiko Esseiva nous a quitté·x·es en novembre 2024. Ce concert s’entend comme une collection de fragments.
5.- / 10.- / 20.- / Tarif à choix
