VENDREDI SUR MER
Le concert de Vendredi sur Mer sera une traversée, une renaissance, une formidable et protéiforme affirmation de soi.
VENDREDI SUR MER
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Si le deuxième album de Vendredi sur mer ,Métamorphose, était un mouvement, il serait celui-ci : une traversée, une renaissance, une formidable et protéiforme affirmation de soi.
Depuis le disco-synth pop Premiers Emois (2019), qui l’avait révélée poétique, rose pâle et volontiers Diva, avec des titres tels que Ecoute chéri ou La Femme à la peau bleue, Vendredi sur mer a en effet tout changé - ou presque. Pour la première fois, la jeune suissesse, habituée à composer ses titres dans la chambre calfeutrée d’une maison normande s’est essayée à l’immédiateté et à l’énergie de l’écriture studio. Octobre 2020. Dans la foulée d’un premier confinement éprouvant, passée seule, elle s’enferme pour une session d’enregistrement avec le producteur techno Sam Tiba (Club Cheval, Bromance, Zola, 13 Block). « Il a joué une ballade et à la fin de la journée, on avait enregistré « Comment tu vas finir ». Un titre humide et sexuel, de house languide, dans la plus pure tradition de la jack ’in house de Chicago. Calibré pour la scène, la liesse, il donne une des grandes directions de ce disque dansant, motivé par l’envie de s’ouvrir aux autres. « J’ai aimé commencer par un titre un peu cul, un peu cru. Cela m’a complètement libérée », poursuit-t-elle. Vendredi-sur-mer se laisse griser par le plaisir de la mélodie et chante tout haut son désir. L’expérience se poursuit pendant six mois, entre octobre 2020 et mai 2021. Vendredi sur mer vient chaque jour en studio pour écrire et enregistrer le reste de l’album.
Rejointe tour à tour par Myd, Canblaster, Saint DX, Owlle, Joseph Schiano Di Lombo, Dune, Nit, Appollo Noir et bien sûr Sam Tiba, elle y a composé les douze titres qui forment aujourd’hui Métamorphose. Le résultat : un disque plus cru, plus brut, plus adulte aussi. Les émotions y sont fortes, complexes, tour à tour sexuelles, provocantes, empreintes de noirceur, d’opacité ou de déceptions. En douze titres écrits le plus souvent à la première personne, Vendredi Sur mer parle des relations, amicales, amoureuses, sociales qui l’unissent aux autres. « Ce qui m’intéresse dans ce disque c’est de multiplier les points de vue. J’avais envie de parler de moi en tant que femme par le biais d’histoires, de mises en situations et de chansons dans lesquelles je vais aller chercher quelque chose de très cru, de charnel, de viscéral. » Mâle à l’aise, s’écoute ainsi comme une chronique post #metoo du machisme ordinaire dans le monde de la musique. « J’avais envie de m’attaquer aux angles morts, de décrire les refus auxquels une femme est confrontée dans ce milieu », explique Charline. Dormir se confronte à l’expérience du rejet, quand Le Lac, inspiré par un poème d’Apollinaire, met en scène des jeux amoureux sous forme épistolaire. Jouant avec des références plus 80, Monochrome se fait plus pop et provocante. Largement tourné vers la scène, très dansant, le disque s’aventure également musicalement en terres plus intimes, à l’image de S’il est, superbe ballade lacrymale piano voix, ou de la très belle Lettre à moi-même, conçue d’un trait, sans couplet refrain, qui clôt le disque tel un ultime lâcher-prise.
Fort de tous ces contrastes, le disque forme un kaléidoscope passionné et attachant : Le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui qui parle avec sincérité de ses désirs, de ses failles, de ses vulnérabilités aussi. Femme-sujet, avant tout.
Entrée côté Rhône
Tram et bus : Palladium, Stand, Bel-Air
Parkings : Hôtel des Finances, Parking des Seujet, Parking Gazomètres
Accès : Les mineurs de moins de 16 ans doivent obligatoirement être accompagnés par leur tuteur légal : parents ou tuteur légal
Moyens de paiement: Cartes bancaires, cash, euros acceptés (billets uniquement)
Vestiaire : 2.-
Prélocs et membres : 25 chf
Sur place : 30 chf