Stiller
D'après le roman de Max Frisch, dans une version de Deborah Epstein
Il est détenu en prison à Zurich. Appréhendé et arrêté à la frontière suisse, il es soupçonné de voyager sous un nom d’emprunt: son passeport américain est au nom de James Larkin White, mais les autorités l’identifient comme étant le sculpteur Anatol Ludwig Stiller, recherché par la police. Des connaissances de Stiller pensent également reconnaître le détenu comme leur ami. Pourtant le héros de Max Frisch répétera à qui veut l’entendre: «Je ne suis pas Stiller». Tout au long de sa détention, il affirmera que White ne connaît pas Stiller, qu’il n’est pas sculpteur mais globe-trotter, et racontera à son geôlier des histoires rocambolesques sur le Mexique. Jusqu’à l’arrivée de Paris de l’épouse de Stiller, Julika. Elle aussi croit reconnaître son mari. Rien à faire, White nie la connaître, mais il se sent attiré par elle...
Avec son roman «Stiller», Max Frisch fait son entrée sur la scène littéraire internationale. Se saisissant du thème de l’identité, il analyse le désir inhérent à tout être humain de s’évader de lui-même et remet subtilement en question la quête de soi, comme un chemin tout tracé. Après avoir mis en scène la nouvelle de Kleist «La Marquise d’O…» et le roman de Bichsel «Die Jahreszeiten», la metteuse en scène Deborah Epstein s’attèle à présent au chef-d’œuvre de Frisch.
Âge recommandé: à partir de 14 ans
Avec le généreux soutien de
Elisabeth Bachtler-Stiftung