Variations Goldberg
Les Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, une œuvre monumentale composée de 32 notes, 30 variations et 9 canons, sont au centre du nouveau programme de l’Ensemble Instrumental de Neuchâtel (EIN)
Cette pièce, à la fois un exercice technique, un défi musical et un plaisir intellectuel, fut décrite par Bach lui-même comme destinée aux amateurs pour le plaisir de l'esprit. Seule la ligne de basse de l'aria initiale, rejouée à la fin, sert de fondement aux variations qui suivent, chacune frappant par la diversité et l'ingéniosité de leur écriture.
Chef-d’œuvre incontesté du répertoire pour clavier, cette œuvre a fasciné des générations de musiciens, dont Glenn Gould, pour qui les Variations Goldberg n’avaient ni début ni fin, tant leur profondeur est inépuisable. Rarement Bach a atteint une telle intensité dans ses compositions pour clavecin, et seules les Variations Diabelli de Beethoven rivalisent dans ce genre.
L’EIN relève ici un défi unique en étudiant un programme centré sur une seule œuvre. Cette pièce exige une complicité totale entre les musiciens, chaque registre étant intimement imbriqué, conçu à l’origine pour être joué par un seul interprète au clavecin. Pour cette interprétation moderne, l'EIN s'associe au danseur Arno Louis, originaire de Neuveville, afin de donner une dimension visuelle à cette musique intemporelle, exprimant par la danse toute l'énergie et le mouvement qui se dégagent de cette composition légendaire.