Salvador Dalí : ce qu’on ne vous a jamais dit sur le roi du surréalisme
Découvrez Dalí sous un nouveau jour grâce à 7 anecdotes qui sauront vous surprendre.
Artiste visionnaire ou mégalomane détestable ?
Salvador Dalí dérange et intrigue. Maître du surréalisme, il était pourtant méprisé de ses pairs qui n’approuvaient ni son goût pour l’argent, ni sa fascination déplacée pour un dictateur fasciste.
Génie incompris, l’Espagnol semble s’être caché toute sa vie derrière un personnage fantasque et exubérant. Mais lorsque le masque tombe que reste-t-il de Dalí ?
Entre frivolités colorées et lubies troublantes découvrez 7 anecdotes méconnues sur cet artiste illustre.
1. Il n’a jamais réussi à avoir son diplôme
Le narcissisme légendaire de l’Espagnol ne lui a pas toujours été favorable. Il en fait notamment les frais lors de son séjour à l’Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand, où il sera renvoyé deux fois.
Imbu de sa personne, Salvador Dalí a refusé de se présenter aux oraux. Il estimait maîtriser avec plus d’habileté le sujet de l’examen que les trois professeurs qui sont censés l’interroger. Cet élan d’audace lui a valu une expulsion. In fine, l’Espagnol n’obtiendra jamais de diplôme dans cette école.
« Je suis plus intelligent que les trois professeurs, ainsi, je refuse de me faire interroger par eux, je connais beaucoup mieux le sujet » S.Dalí.
2. Il est méprisé des surréalistes
L'Enigme d'Hitler, 1939, huile sur toile.
Surnommé par ses confrères « Avida Dollars », en raison de son amour pour l’argent, Dalí détonnait également des autres surréalistes par la fascination qu’il portait à Hitler et à son régime fasciste. L’Espagnol lui dédia d’ailleurs plusieurs tableaux, dont « L’énigme d’Hitler » réalisé en 1939.
Déconcerté par cette attitude qu’il jugeait contre-révolutionnaire, André Breton ordonna l’expulsion de Dalí du groupe surréaliste. Cette décision fut soutenue par ses confrères qui accusaient l'artiste d’être un sympathisant nazi. Affirmations que l’Espagnol réfutera toujours.
3. Il a créé un musée en son honneur
Musée-théâtre Dalí
En 1960, Dalí fournit les dons nécessaires à la reconstruction du musée de sa ville natale, détruit par la guerre civile. Généreux mais jamais désintéressé, le Théâtre Municipal de Figeres devient le Théâtre-musée Dalí. Un lieu entièrement dédié aux œuvres du narcissique artiste et complétement rénové à son image : opulent et extravagant.
Le Théâtre-musée Dalí hébergera l’artiste durant les dernières années de sa vie, avant de devenir son tombeau.
4. Peintre, mais également écrivain et gastronome à ses heures
Peintre, sculpteur, graveur et scénariste, Dalí est partout. C’est donc tout naturellement qu’il fait une incursion dans le monde de la littérature en publiant une autobiographie mais aussi... un livre de recettes !
Etonnant ? Pas tant que ça. Fine bouche et passionné de gastronomie, le peintre assurait à qui veut bien l’entendre qu’il rêvait de devenir cuisinier. Cette passion déteindra d’ailleurs dans ses œuvres, où la nourriture occupe une place de choix.
Les Dîners de Gala contient 136 recettes, accompagnées d’illustrations créées par l’artiste lui-même. D’une nature lubrique, il n’a pu s’empêcher de consacrer un chapitre entier aux aphrodisiaques.
5. Dalí a créé le logo de Chupa Chups
Cupide, «Avida Dollars » a de nombreuses fois vendu ses talents aux commerciaux publicitaires. Datsun, De Beers Diamonds mais surtout Chupa Chups se sont donc payé les services de l’artiste.
C’est ainsi que l’on retrouve, encore aujourd’hui, une création originale de Dalí sur chaque paquet de Chupa Chups. Stupéfiant, non ?!
6. C’était un employeur distrait
Détaché des réalités de ce monde, Salvador Dalí « oubliait » parfois de verser leurs salaires à ses secrétaires. Terrible omission ! Pour se faire pardonner – et éviter d’être ennuyé par des procédures administratives – il donnait un pourcentage de ses ventes à ses employés.
Si à l’époque cela ne représentait pas tant d’argent, aujourd’hui on s’approche du nombre à 7 chiffres.
7. Il payait en dessin
Radin ou avare ? À vous de décider ! Quoiqu’il en soit, Salvador Dalí a trouvé le moyen de ne pas payer lorsqu’il sortait au restaurant. Ingénieux, l’Espagnol gribouillait un dessin au dos de chacun de ses chèques.
Ayant conscience de la valeur de ses créations, il savait que le chèque ne serait jamais encaissé… Machiavélique, l’artiste profitait de ce stratagème pour inviter à l’œil -ou presque- ses amis.
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